Editorial, par le rédacteur en chef

Et voilà ! Le numéro 2 de PISCO SOUR est « bouclé ». Sa réalisation a été une vraie partie de plaisir (en tout cas pour moi, voir sous-édito) et j'espère que tu auras, cher(e) ami(e) lecteur(trice) (non ne pars pas, reviens je te dis !), autant de plaisir à lire notre modeste fanzine que nous en avons eu à le faire...Une telle diversité de contributions, de genres de BD, devrait arriver à satisfaire chacun, aussi ne perds pas plus de temps avec ce passage obligé d'un zine et précipite toi sur les vrais articles...Vive « The fanzine à nous » et vive moi !

Nono

Sous-Editorial, par le sous-rédacteur en chef

Ben finalement on en est venu à bout de ce fanzine. Ça n'a l'air de rien, d'écrire 40 pages, d'autant plus qu'on était assez nombreux sur le coup (Cf. 3ème de couverture pour voir nos têtes). En fait, c'est beaucoup plus dif-ficile qu'on ne croit. Pas moins de trois réunions dans ce haut lieu de la vie culturelle parisienne qu'est la Gueuze furent nécessaire pour coordonner tout ça. Comme on pouvait s'y attendre, notre vénéré rédacteur en chef s'est éclipsé vers des cieux plus cléments au moment critique, sous des prétex-tes fallacieux, pour mieux revenir une fois l'ensemble bouclé, à part son édito à lui, mais on ne désepère pas de le voir un jour, et en laissant son adjoint se débrouiller au mieux avec quelques planches (p. 8) et une critique d'un de ces films que lui seul a vu (p. 35). Mais quand on est en thèse, on est habitué...

Outre cette désertion venue d'en haut, il a fallu aussi composer avec les problèmes habituels, si bien montrés par Gotlib au bon vieux temps des Dingodossiers. En premier lieu, on citera bien sûr le retard chronique de certains, qui ont parfois vaguement prétexté une surcharge de vrai travail, sans arriver à tromper qui que ce soit. Mais même quand les auteurs rendent leurs oeuvres à l'heure, tout n'est pas rose. Par exemple, on peut se retrouver entre une défenseuse de la litté-rature française (p 14) de la grande époque et un ingénieur donnant parfois l'impression de mépriser toute forme de culture (p. 15). [NdV: le zombie, ça va se payer...] Ou alors quand il faut relire un texte un peu long pour y introduire une faute d'orthographe (p 16) et en faire un jeu concours pour lecteur/lectrice assidu(e) de l'édito. (Il n'y a rien d'autre à gagner que la sérénité du sage qui oeuvre en toute occasion pour la défense de sa langue maternelle).

Et puis il vient même un jour où il faut payer de sa personne et écrire le dossier (p. 22) sur un thème choisi en fin de réunion (donc pas forcément dans un état de clairvoyance extrême). Heureusement, tout ne se passe pas toujours comme cela, mais il ne faudrait pas que cela vous empêche de jeter un coup d'oeil aux autres articles, dont l'éclectisme n'égale que la qualité, faisant de ce fanzine le phénix des hôtes de votre bibliothèque -- en toute modestie. Enfin bref, tout ça pour dire qu'on a quand même investi un peu de temps dans le journal que vous tenez entre vos mains, et qu'on espère qu'il réussira à vous faire intéresser voire (parfois) à vous faire rire. En tous les cas, c'était l'occasion de passer des soirées animées dans un bar sympa, et peut-être est-ce là le principal...

Virgile

Sous-Sous-Editorial, par la sous-sous-rédactrice en chef adjointe

J'ai donc l'honneur de pouvoir partager ce sous-sous édito avec Olivier mon cher et tendre ami qui cependant j'en suis persuadée me prend pour une cinglée. Chers lecteurs je reviens vers vous pour vous dire de lire Proust!!! Vous survivrez sans problème et vous serez même encore plus heureux de vivre après l'avoir lu. Toutefois quelque chose de pas mal du tout à lire et qui vous donnera beaucoup plus de baume au coeur en moins de temps c'est bien sûr notre fanzine!

Emilie

Sous-Sous-Editorial, par le sous-sous-rédacteur en chef adjoint

Après avoir mis deux mois pour pondre son édito, notre sympathique rédacteur en chef voudrait que je sorte le mien en un jour !? S'il n'était pas justement le chef, je dirais volontiers qu'il se moque un peu du monde. En fait, et c'est bien là ce que l'on attend d'un leader charismatique comme lui, il sait simplement tirer le meilleur des membres de la rédaction (ou plutôt le pire du meilleur d'entre nous). La preuve ? C'est que je vais accomplir ma mission, là, sous vos yeux ébahis, avec ces cent soixante-trois mots composant une prose laborieuse vide de tout contenu qui suffira pourtant à remplir le petit espace qui m'avait été gracieusement alloué en position avantageuse dans ce deuxième numéro de Pisco Sour. Mais rassure-toi, noble lecteur, le reste de ce fanzine n'est heureusement pas à l'avenant. Et pour t'en rendre compte, je t'enjoins de quitter au plus vite cette page et de rentrer enfin dans le vif du sujet !

Olivier


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