En contrepoint de la rubrique Les p'tites femmes de... confiée aux soins experts de Seb, la rédaction a unanimement décidé, afin d'attirer aussi la clientèle féminine, de rajouter quelques pincées de beaux mecs dans ces pages. C'est ainsi que Plop a rejoint nos rangs, pour nous pondre un article sur les mâles dans les mangas. Nos lecteurs machos pourront passer directement à l'article sur Nécron, une BD érotique sûrement plus à leur goût.

Bon alors désolée, je fais une toute pitit' pitit' chronique sur les mâles... Que la force soit avec eux!!! Donc, un beau jeune homme, en Japonais, c'est bidanshi, ou encore bishônen, ça tient en un seul mot, ils savent parler ces gens-là !Je proteste parce qu'il n'y a pas assez d'hommes dans ce qu'on nous montre...


Petite explication sur Love Hina : actuellement neuf tomes sont sortis en Français, c'est l'histoire d'un garçon qui a déjà raté l'entrée à Tôdaï (l'université prestigieuse de Tôkyô) trois fois (il veut absolument y rentrer à cause d'une promesse qu'il a faite, à quelqu'un dont


Enfin il va quand même pouvoir y rester, ce qui va donner lieu à toutes sortes de problèmes, et il se fait frapper dans tous les sens par des filles qui, finalement, sont quand même un peu toutes amoureuses de lui...
Mais bon en ce qui concerne la présence masculine, je proteste ! A l'opposé, dans Fruits Basket (de Natsuki Takaya, mais je n'ai vu que le DVD), une jeune fille innocente et un peu coconne, il faut l'avouer (en plus perso je la trouve pas belle), se retrouve dans une maison avec trois mâles... un peu bizarres : dans la famille Sôma, certains enfants sont la réincarnation de signes du zodiaque chinois. Elle va rencontrer les différentes réincarnations de la famille. Tout d'abord le rat (Yuki, violet, c'est le prince du lycée, les filles sont folles de lui, il est très efféminé), le chien (il est très drôle lui, il prend toujours les choses à la légère ce qui énerve les autres), et le chat.

Question bonshommes y'en a pour tous les goûts : pour une liste non exhaustive, le serpent a les cheveux blancs et les yeux verts c'est assez surprenant ( 0__° ), l'hippocampe (dragon??) est super réservé et super triste, la vache a les cheveux de style normande, en blanc taché de noir... (et les autres poils aussi, semble-t- il...!?!!), et le lapin et le mouton et...
Certaines des réincarnations sont des filles mais elles sont très rares, tant mieux!

Mais j'ai une bonne surprise pour celles et ceux qui aiment les mâles plus virils. Parce que dans un genre un peu différent y'a GTO : un beau mec bien baraqué (en plus ce coup-ci il est plus vieux, il a de vrais muscles, un pur bonheur...).

Bon encore une fois, mon chéri de mâle Onizuka est entouré de jeunes collégiennes à forte poitrine, mais heureusement, y'a quelques mecs super craquants,

Enfin, calmons-nous...
On vient de voir pas mal de bidanshi mais y'a toujours des filles à forte poitrine pour venir réduire en cendres nos espoirs de voir que des beaux mecs. Alors voilà, dans l'optique de vous (et me) satisfaire, j'ai cherché des mangas avec quasi que des mecs dedans, j'ai donc fait du surf sur le net, et j'ai trouvé des infos sur le shounen ai (mangas traitant de relations entre garçons) et le yaoi (mangas traitant de relations sexuelles entre garçons... ça peut être très (trop ?) « hot »!). Ne vous y trompez pas, il s'agit de mangas dessinés en général par les femmes, et en général aussi pour des femmes puisque c'est souvent des histoires très mignonnes, etc.
En fait, le terme yaoi est un acronyme pour « yama nashi, imi nashi, ochi nashi » qui signifie (à peu près) « pas de point culminant, pas de sens, pas de résolution » (mais pourquoi?!?!?). Il s'applique aux descriptions « graphiques » de nature sexuelle, alors que le shônen ai (= amour de garcons) s'attache plus au côté romantique, on ne voit pas les relations sexuelles (même si elles existent, faut bien qu'ils vivent!). En pratique, en dehors du Japon, le terme yaoi est désormais utilisé de façon plus générale pour toutes les oeuvres parlant de relations homosexuelles, même innocentes.
Alors je me suis dit que c'était peut- être un bon plan de voir ce qu'il pouvait en être.

Alors gros problème, y'en a pas beaucoup en français. Je n'ai trouvé que Zetsuai 1989 (un grand classique du genre quand même il paraît), c'est de Minami Ozaki (d'après Seb elle est très belle, on peut trouver des photos sur le web).
L'histoire c'est donc entre deux garçons. Le blond est une jeune célébrité de la chanson, imbu de lui-même, qui n'en fait qu'à sa tête. Après une engueulade avec son patron, il s'enfuit et tombe ivre mort dans la rue. Sur ce, le brun débarque, l'emmène chez lui sans savoir qu'il est célèbre, et le soigne. Le blond se souvient qu'il a jadis flashé sur une footballeuse... qui en fait était le brun (eh oui un footballeur en fait), donc pendant tout ce temps il a fantasmé sur un garçon!!! sauf qu'il ne veut pas admettre au début cet amour impossible. L'autre truc c'est que ce blond a ramené avec lui des paparazzi, et cela va faire remonter le passé du brun, qui a vu sa mère tuer son père quand il avait cinq ans. Donc il ne croit plus en l'amour (oouhh que c'est triste!!!). Je passe sur les détails mais bon vous vous doutez que leur relation va évoluer...
Mais par contre je suis pas super emballée par le dessin, trop anguleux à mon goût. Enfin ça n'a pas l'air mal quand même. Mais ça m'a surtout incitée à aller voir un peu plus loin.
Les sites sur le yaoi ou le shounen ai en Français existent, ça se développe, en plus ça a l'air d'être des filles très motivées pour faire connaître ce domaine.


Mais si y'a un truc qui pourrait m'inciter à me replonger dans mes bouquins de Japonais, c'est bien Yami no Matsuei de Matsushita Yoko, pour plusieurs raisons : d'abord parce qu'ils sont troOop beaux, et ensuite pour l'histoire. Les shinigamis sont de jeunes hommes morts, qui travaillent dans l'administration de l'au-delà (d'après ce que j'ai compris, ils font des sortes d'enquêtes, et ramènent les âmes qui doivent mourir ou celles qui se sont perdues). Donc, Tsuzuki est un shinigami depuis soixante-dix ans, un assez mauvais élément d'ailleurs.

Enfin, un auteur apparemment intéressant, c'est Kazuma Kodaka, qui a écrit Kizuna, mais aussi Masayoshi Shibata , ou le « professeur corrompu » , et d'autres...

Bon encore une fois, je découvre ce domaine puisque c'est à cause de Seb que je me retrouve là... Sachez que le système se retrouve au féminin, sous le nom de yuri, pour ceux que ça intéresse (pas moi).
Pour une introduction en Français sur shônen ai et yaoi , je vous conseille le site amarisee.free.fr, très bien fait. Pour celles et ceux que ça intéresse, on doit pouvoir trouver sur Internet des « scanlations » (les pages sont scannées et traduites par des amateurs).

Pour finir, je voudrais vous donner mon avis sur les hommes dans les mangas : je suis parfois un peu gênée par leur aspect souvent efféminé (et c'est pourquoi j'adoOore GTO, lui au moins y'a pas d'ambiguïté), mais de toute façon je m'y fais en général très vite pendant l'histoire. Ils sont parfois sombres et torturés, ce qui leur donne un regard-qui-tue (un peu par en dessous...


PS : Aaaah!!!! News de dernière minute, je n'ai pas pu résister à acheter le numéro 1 de Yami no matsuei. Je jongle entre le manga, mon dico de kanjis et mon dico de Japonais. J'en suis à la troisième page, et heureusement que je connais déjà l'histoire parce que sinon je comprendrais pas grand'chose...
Bulle